L’association dénonce le coût démesuré de certains traitements, comme l’anticancéreux Keytruda®, qui a représenté plus de 2 milliards d’euros de dépenses publiques en 2024.
Derrière ces prix, l’UFC pointe l’opacité des négociations, la mainmise des laboratoires via des brevets prolongés, et une financiarisation de l’innovation souvent issue de la recherche publique. Ces dérives fragilisent l’accès équitable aux soins, détournent des ressources essentielles (hôpitaux, personnels, médicaments courants) et aggravent les pénuries.
L’UFC-Que Choisir appelle à une réforme urgente : transparence totale sur les prix, négociation européenne, évaluation indépendante de la valeur thérapeutique, relocalisation de la production et possibilité de casser les monopoles en cas de tarifs abusifs.